Une bonne idée de départ, une bonne critique de la crédulité ambiante et pas mal de bons gags, même si on aurait aimé que certains soient davantage exploités, à l'instar du coup de foudre d'Obélix pour la femmes d'Agecanonix. Hélas l'album répète le même défaut que dans "la Zizanie" dont il reprend partiellement la trame : Astérix joue le rôle du petit malin de service qui est le seul à tout comprendre de suite, puisque son mentor Panoramix est parti faire un tour. Autrement dit tous sont des beauf sauf lui ! Il ne s'agit pas de reprocher à Astérix d'être sceptique, mais de faire dans le donneur de leçon, ça gâche un peu le plaisir. La déception est d'autant plus grande qu'après le magistral "les lauriers de César" nous pensions que Goscinny ferait évoluer le personnage vers moins de rigidité