La quatrième saison de Naheulbeuk s'ouvre sur ce tome, suite directe du précédent opus. Les aventuriers ont sauvé le monde, mais demeurent à la fois dans l'anonymat et dans la pauvreté. Lassés de l'aventure, le groupe décide de se séparer. Toutefois, encore doivent-ils sortir du repère de la couette de l'oublie, des collines peuplées de géants qui l'encercle, se débarrasser des maudites statuettes de la prophétie et boire une bière ou deux avant de se dire adieu. Ce tome introductif est agréable, avec des bons moments comme la traversée souterraine sous la guidance du nain. On a toujours des répliques cultes qui se baladent de par et d'autre : "si ça saigne, c'est qu'on peut le tuer". Les références amusantes à la fantasy avec l'équivalent du bac de Châteaubouc.
Et puis évidemment on a tout le folklore propre à Naheulbeuk que je retrouve personnellement avec grand plaisir à chaque fois, savourant les incontournables passages en taverne qui finissent inévitablement par dériver en bagarre général.
Toutefois, il est indéniable que ce tome se montre en-dessous de l’hilarante saison 4 qui va suivre, et dont l'élément déclencheur pour nos aventuriers préférés arrive à la fin de cet album.