On ne dira jamais assez de bien de ces éditeurs qui, loin des gros tapages médiatiques et des tirages mirobolants, réussissent à publier des titres auxquels ils croient. Et Black Box en fait partie, qui ne nous propose pas ici un manga sur-mediatisé et vendeur, mais une vraie pépite d'imagination et de poésie. Vous ne le verrez sûrement pas en devanture de vitrine chez votre libraire, mais il vaut définitivement la peine d'être cherché dans les rayonnages. L'histoire va à contre-courant des tendances actuelles, qui se délectent d'univers de fantasy pleins de combats, ou encore traquent le psychopathe dans des histoires très proches de la réalité. Ici, on se rapprochera plus de Kekkaishi ou de Ranma 1/2. On reste dans le cercle familial (mais quelle famille !) avec Ran, écolière pleine d'énergie qui a le pouvoir de se transformer en une pétulante et attirante adulte lorsqu'elle met ses baskets. Sauf qu'à l'intérieur, elle reste une enfant joyeuse et insouciante, disposant de pouvoirs magiques qui lui échappent le plus souvent. Un titre plein d'énergie à la fois dans le scénario et le dessin. Ma meilleure surprise depuis assez longtemps en manga (et j'en lis quelques-uns...)