Une conclusion un brin décevante
Voilà donc le dernier tome de UW1. Intitulé Le Patriarche, le dénouement de cette histoire qui nous a fait voyager dans l'espace, mais aussi dans le temps sur ces six tomes. La conclusion est relativement décevante.
Je dis bien relativement car comme les précédents opus, Le Patriarche s'avère être une BD d'une bonne facture. Les dessins sont une nouvelle fois d'une excellente qualité même si on regrettera des images vraiment marquantes pour ce final, hormis peut-être ces espèces d'anges qui arrivent pour sauver nos héros. Quand on vous disait que Bajram mêlait science et religion.
Le scénario reste parfaitement cohérent avec ce final même si c'est sur ce point que j'émettrai par ailleurs quelques petites remarques négatives. Oui, cette boucle temporelle est particulièrement bien utilisée sur énormément de points. L'histoire aura été passionnante de bout en bout et ce sixième tome ne déroge pas à cette règle.
Toutefois, je trouve deux reproches à faire à Bajram en ce qui concerne son scénario. D'une part, je trouve que l'utilisation qu'il a faite du voyage dans le temps et également de la téléportation de manière à rendre son scénario trop aisé. Il y a quand même des facilités dont on se serait bien passé. Ensuite, sa réécriture de la Bible manque peut-être de modestie.
Je reste donc un petit peu sur ma fin avec cette conclusion. D'une part parce que lorsqu'on voit la qualité extraordinaire des dessins de Bajram et notamment un jeu de couleur qui n'est pas du tout anodin, en corrélation avec le scénario, on ne peut que regretter que l'auteur use de certaines facilités dans certains moments de son histoire.
Qu'importe, cette première saga se clôture en laissant l'impression que même si cela avait pu être mieux, il est quand même rare de voir des BD de science-fiction atteindre un tel niveau de qualité sur six tomes.