Quatrième tome plus léger que les précédents, on perd les aspects plus effrayants et horrifiques pour laisser place à une aventure davantage à la Astérix où le héros avance sans trop de problème dans un pays bien mystérieux loin de son foyer.
Les enjeux sont inexistants, on sait d'entrée qui est le traître, il m'était impossible d'imaginer Balkis finir sur le bûcher, et tout au plus pouvait on être en droit d'attendre une confrontation originale face au magicien (l'imposteur la rend comique au début, mais la conclusion est d'une simplicité affligeante "euh oups on m'avait annoncé un tyran"). On est très loin de l'originalité habituelle des Percevan bien que la lecture soit fluide et les personnages fidèles à eux-mêmes.
Dans la trame générale, il a tout de même son importance, entre le retour de Balkis plus séduisante que jamais et enflammant Percevan sans le moindre effort, et l'introduction d'un magicien primordial pour la suite.
[Edit: le voyage reste très plaisant à suivre, avec son lot de péripéties, de comique de situation et de discorde grâce au lieutenant du méchant qui ne cesse de mettre des bâtons dans les roues de nos héros]