Que d'émotions ressenties à la lecture de ce roman graphique venu d'une autrice et d'un dessinateur Italiens.
Les 1er mots qui me viennent à l'esprit : merveille, onirisme, puissance, imaginaire, aventure et poésie.
Alors que je préfère usuellement commencer mes revues par une présentation du contexte et des auteurs ou autrices, la puissance de l'œuvre en a décidé autrement. Celle-ci a une sorte de pouvoir attractif qui aspire l'âme du lecteur pour la mettre au niveau des personnages, des lieux, du livre. Le tout est accentué par la mise en page avec sougent 8 cases sur une page simple, accompagnée d'un coup de crayon monochrome, simple mais si joli, si délicat. Cela rend le tout plus immersif, plus intimiste aussi. Ce sont d'ailleurs les deux qualificatifs qui resteront quand je parlerai de cette œuvre autour de moi : immersif et intimiste.
Pour le ressenti, c'est fait. Maintenant, place à l'autrice et au dessinateur, Teresa Radice et Stefano Turconi. Ils se rencontrent en 2004 (20 ans déjà mamamia!) et forment rapidement un couple professionnel puis amoureux; la vie est parfois bien faite ! Teresa Radice est fan ultime de Neil Geiman qui est une vraie légende pour elle, et tous deux adorent Cyril Pedrosa, l'auteur de BD Poitevin aux jolis cheveux poivres et sel 🧂
Ensemble, ils ont fait pas mal de trucs, je citerai uniquement Minuscule et La Terre, le ciel, les corbeaux, ce sont les deux œuvres qui me parlent le plus.
Il y a aussi une suite type spin-off au Port des marins perdus: les Filles des marins perdus (2 tomes déjà sortis) que je lirai volontiers si je les trouve en biblio !