Maison mère
Souvent cité comme référence par de très grands réalisateurs contemporains, voici un film singulier sur le thème de la maison hantée qui se voit traité avec un certain humour détaché et une véritable...
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le 6 août 2018
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BD franco-belge de Patrick Cothias et Christian Boube (1994)
Bien que l’époque, trouble et fascinante, et les personnages s’y prêtent au moins autant que pour le remarquable les 7 Vies de l’Épervier, l’intrigue telle qu'elle est narrée manque de souffle et traîne en longueur : dans le premier volume, Richard a tendance à tergiverser et les lecteurs qui seraient moyennement attirés par l’Histoire n’y trouveront pas leur compte. Les autres seront peut-être attirés par de nombreuses anecdotes sur les coutumes de la Cour, les relations entre Philippe Auguste et Richard (avant qu'il se voit octroyer le surnom de "Cœur de Lion") ainsi que par l’influence d’Aliénor (la femme qui est montée sur les trônes des deux nations les plus puissantes d’Europe), mais également sans doute par les véritables raisons qui ont présidé au départ de tant de chevaliers pour Jérusalem et la description sans fioriture du monde chrétien, de ses excès et de ses turpitudes, où la noblesse était davantage une idée qu’un principe admis et appliqué. Ceux qui avaient apprécié la version longue de Kingdom of heaven devraient se délecter.
Les dessins, malheureusement, ne suivent pas vraiment : si l’on n’hésite pas à montrer des corps meurtris ou dénudés, les visages sont loin d’être harmonieux et les actions sont peu lisibles.
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Créée
le 12 nov. 2023
Critique lue 3 fois
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