En vert et jaune

Je note généreusement cette série car je lui fais confiance sur la durée. Comme sous l'ère Johns, il y a une réelle volonté de faire avancer l'ensemble, de s'opposer au surplace du statu-quo pour explorer de nouvelles contrées. Ainsi, l'alliance entre les deux corps autrefois ennemis se poursuit dans deux arcs qui manquent malheureusement d'étincelles.

On appréciera la petite page spécial Rebirth, qui date bien du temps où Doomsday Clock était l'event le plus attendu de l'univers DC, alors que cette intrigue semble de plus en plus auto-contenue, sans l'impact annoncé à son lancement.

L'autre point appréciable : la série aura quasiment pu s'appeler Green Lanterns Corps tant aucun membre ne prend l’ascendant sur les autres, en tout cas parmi les quatre lanterns humains que l'on suit. Pas tant une série d'équipe qu'une série chorale, où chaque individualité a ses péripéties et ses développements. C'est rare pour un titre flagship Lanterns.

Au dessin, rien à signalier, c'est ultra quelconque je trouve, ni en bien, ni en mal. Mais allié à une écriture pas forcément subtile, ça rend le titre beaucoup moins sympathique dans la forme que dans l'histoire qu'il veut raconter.