Un amour de pirates
Enfin le retour dans le présent. Ce tome 6 se montre assez dense avec la lourde tâche de recoller les morceaux des 16 années perdues tout en lançant la série dans sa dernière ligne droite. Côté...
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le 5 juil. 2016
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BD franco-belge de Arleston et Didier Tarquin (2006)
Enfin le retour dans le présent. Ce tome 6 se montre assez dense avec la lourde tâche de recoller les morceaux des 16 années perdues tout en lançant la série dans sa dernière ligne droite.
Côté révélations, on comprend le lien entre les dolphantes, le Magohamoth et le prince D'Lhlu. Niveaux événements on a l'adaptation de Lanfeust à cette nouvelle ère, la tentative ratée d'assassinat du méchant (le plan était franchement mal foutu aussi), la déclaration de guerre entre les princes marchands, l'entraînement des soldats et le final de dingue.
Tout va très vite et chaque séquence n'est pas hyper soignée mais il y a vraiment du bon dans ce tome. Niveau personnage, l'évolution de Thanos est terrifiante. Il a sombré dans la drogue et le sang, pirate de l'espace plus fou que jamais, dépourvu pour l'éternité de la noblesse du baron qui le caractérisait auparavant. Et en face de lui, la jeune lieutenant Glace dépérit d'amour et d'espoirs déçues. Oui c'était un personnage caricatural dans les deux premiers tomes - jeune femme opportuniste, libre et indépendante. Mais elle a changé progressivement, jusqu'à ce tome où elle transmet tant d'émotions. Dans ses pensées devant un Thanos qu'elle aime autant qu'il la répugne, dans son dialogue à cœur ouvert avec Hébus, et dans son destin tragique et funeste, écrit d'avance, qui libère enfin le Massacror de ses chaînes invisibles.
Par opposition, Lanfeust n'a pas su évolué dans ce tome, contrairement à ce que le final du 5 laissait entrevoir. Il est toujours aussi insouciant, naïf et abruti que durant le retour dans le temps. Un héros qui n'en a plu que le nom en somme. Il se montrera particulièrement ridicule lors de la rencontre avec son fils. Mauvais choix d'Arleston qui bâcle encore et toujours Lanfeust, le laissant en éternel adolesçant, avec la fameuse technique "1 pas en avant, 2 pas en arrière". Heureusement Thanos sait réveiller cette flamme héroïque qui brûlait autrefois en lui. Et durant ce final, ce cliffhenger explosif, cette dernière scène épique, sa némésis de toujours le frappe plus fort qu'il ne l'avait jamais fait. Alors que Tarquin se déchire enfin au dessin dans ce cycle, illuminant l'espace de ses flammes incendiaires et détruisant le vaisseau par la force de son trait, les deux rivaux se font face et le maléfique importe son trophée sous les yeux impuissants du bon. Certes Lanfeust perd, mais on sentait dans ses actions, ses attitudes, même dans ses expressions qu'il bouillonnait intérieurement et outrepassait ses limites pour faire tout ce qu'il lui était possible.
Cela n'annonçait que du bon, et cette fois les promesses seront tenues. En route pour le tome 7, mon préféré de Lanfeust des étoiles et égalité avec Castel Or-Azur sur les deux cycles.
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le 5 juil. 2016
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