Si je me suis lancé dans Le Samouraï Bambou, c’est uniquement parce que quelques de mes éclaireurs avaient l’air de beaucoup apprécier ce manga et à force de voir beaucoup d’éloges à son sujet, elles ont fini par m’influencer et m’ont poussées à l’achat alors que je ne connaissais quasiment rien de l’œuvre.
« J’aurais du me renseigner avant... » me suis je dis pendant les premières pages parce qu’il faut le dire : les dessins sont spéciaux, je ne vais pas dire moche parce qu’ils finissent par se faire adopter, mais souvent les traits grossiers et les yeux mal placés sur les tète m’ont fait grimacer. Mais comme s’arrêter avant de finir un chapitre ne fait pas parti de mes habitudes, j’ai été surpris de voir que ces formes assez vagues qui composent Le Samouraï Bambou m’ont séduit. Au final je me suis rendu compte que cela fait parti intégrante de l’oeuvre et que ces dessins purement japonais en accord total avec elle collent parfaitement avec ce qu’on nous propose : une histoire pendant l’ère d’Edo et plus précisément celle d’un ronin aimant les sucreries et se mesurer aux gens « beaux et forts ».
Un manga unique dans sa conception qui rend finalement la lecture très agréable. Je n’avais jamais lu / vu quelque chose de semblable. Lire Le Samouraï Bambou, c’est comme lire des dessins traditionnels japonais et ce premier tome fourni suffisamment de bonnes choses pour être acheté. Hâte de voir la suite.