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Soundtrack : https://www.youtube.com/watch?v=4HNrH-LV0hc
Après un troisième tome qui voyait la violence apparaitre comme inévitable, sans pour autant que l'on en connaisse les tenants et les aboutissants, il est désormais temps de découvrir plus avant ce que l'on nous suggérait jusqu'à présent du passé.
Le voile se lève donc sur les origines de Soichiro, sans pour autant que lui même ne sache véritablement qui il est. Commençant tout de même à connaitre le boug on peut se douter que si on lui apprenait, il s'en foutrait totalement, humble et en recherche d'apaisement.
Ce flash-back, en plus de nous éclairer, nous fait apercevoir une facette que l'on ne connaissait que par sous-entendus : la bête qui sommeille en lui, si proche dans son traitement graphique d'un autre personnage : Kikuchi. Lui même se rappelle à notre souvenir, très similaire à notre héro d'une certaine manière, ils s'extasient tout deux sur de petits détails, poètes ou simples d'esprits, l'un parlant aux chats, l'autre à une souris, l'un tentant de contenir sa violence, l'autre la libérant sans même s'en rendre compte.
La palette de personnages continue de s'élargir, sans pour autant perdre le lecteur, dans le même temps que les mailles d'un destin renardesque se tissent, peignant une société de faux-semblants ordinaire et de jeux de pouvoir, au sein de laquelle se nichent parfois un peu de bienveillance...
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Créée
le 30 déc. 2020
Critique lue 54 fois
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