Bien que n’étant pas forcément une grande fan du héros Batman en lui-même, j’aime beaucoup l’univers qui l’entoure, sa ville, ses héros secondaires ou même ses méchants, que je trouvent personnellement plus fascinants. C’est pour cette raison que j’ai voulu tenter cette petite saga, elle m’a tout de suite intriguée, elle me faisait beaucoup penser à la série « Gotham » en plus. Bon, une fois commencé ce premier opus, j’ai compris qu’elle ne lui ressemblait pas tant que ça, bien que les héros y soient jeunes, chronologiquement c’est bien plus tardif, notre chauve-souris mondialement connue y est d’ailleurs adulte et en plein exercice de ses fonctions. Il faut savoir que c’est une série tout de même plus tournée vers le Young Adult, c’est beaucoup moins sombre et violent que ce que l’on peut trouver dans le même univers, mais ça n’en est pas moins intéressant, bien au contraire. Effectivement, je trouve qu’il est agréable de varier, de pouvoir trouver un peu de légèreté lorsque l’on en a besoin, ça fait aussi du bien de lire quelque chose de moins sévère et de plus relaxant de temps en temps. Néanmoins, le monde que nous découvrons n’est pas dénué de mystères, il est d’ailleurs déjà assez riche, bien que traité en surface, puisque ce n’est qu’un premier opus, on y fait connaissance avec quelques créatures iconiques, que l’on pourra voir sous un tout autre jour. Les grandes figures de l’univers seront présentes, notamment l’asile d’Arkham, qui aura une importance toute particulière dans ce récit, un lien essentiel, que j’ai là aussi beaucoup aimé. J’ai trouvé le scénario de Becky Cloonan et Brenden Fletcher vraiment bien fait, leur intrigue saura émoustiller votre âme d’enquêteur, on a immédiatement envie de découvrir le fin mot de cette énigme, aux délicieux accents de sorcellerie et de malédiction. On prendra beaucoup de plaisir à suivre les aventures de cette jeune Olive, qui nous cache bien des secrets, très solitaire au début, elle saura s’entourer d’une équipe solide, à laquelle on s’attachera. Le tout est superbement illustré par Karl Kerschl, qui a un style très moderne, mais qui a un talent tout particulier pour les visages, ils dégagent beaucoup d’émotions, c’est un point qui m’a profondément marqué.
En bref : Un premier opus plus tourné vers la jeunesse, mais qui ne manque aucunement d’intérêt pour autant, c’est extrêmement bien ficelé, on ne s’ennuie pas une seconde et c’est visuellement très beau !
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