C'est reparti pour une nouvelle collaboration entre Spidey et les FF... enfin pardon, la Fondation du Futur, puisque c'est ainsi que Hickman avait renommé l'équipe lors de son run. LaTorche est mort et c'est donc Peter qui le remplace. Ce n'est pas la première fois que Slott fait se rencontrer Spider-Man et la famille Richards, il l'avait déjà fait durant Brand New Day. Après un épisode qui tente de jouer la carte de l'émotion en se remémorant les meilleurs moments des deux compères, toute l'équipe embarque dans une mission poussive et pas très passionnante, qui finira par ramener Octopus et les Sinister Six sans que ça ne mène où que ce soit. Dieu merci, j'avais peur que tout ça soit un prétexte foireux pour mettre fin à sa relation avec Carly Cooper mais au moins, Slott évite ça (encore qu'honnêtement, j'en ai rien à foutre de leur relation).
On a ensuite droit à une espèce de prologue inutile pour Spider-Island (un event pourri qui consiste à transformer tout le monde en Spider-Man).
Puis c'est ensuite une autre collaboration. Cette fois entre Spidey et les élèves de Avengers Academy. Mais si, rappelez vous, c'est ce concept foireux inventé par des scénaristes bourrés un dimanche matin, quelque part entre Thunderbolts et Wolverine & The X-Men les Avengers servent de profs à des gamins torturés par Osborn pour leur éviter de devenir des super-vilains. Une série dont personne ne se souvient parce que c'était pas très bien écrit et que les personnages étaient totalement inintéressants. Ici, notre héros devient prof remplaçant pour une journée et doit faire face à Psycho-Man dans deux épisodes osef où l'écriture de Slott se montre encore plus didactique que d'habitude.
Puis Slott retrouve Eddy Brock alias Anti-Vénom et Martin Li alias Mister Negative, des personnages qu'il a créé pendant Brand New Day. Deux épisodes et un joyeux foutoir sans queue ni tête avec même l'apparition d'une nouvelle héroïne nommée Spectre et sous le masque duquel se cache la défunte JeanDeWolfe... enfin, ça c'est ce qu'on croit. La révélation de la véritable identité du personnage est ridicule, la façon dont elle est découverte par Carlie Cooper l'est encore plus. Le reste est toujours aussi poussif, Slott fait n'importe quoi (la façon dont Spectre diffuse la véritable identité de Martin Li sur toutes les télé : ce n'est pas parce que vous êtes dans un comics que ça vous dispense d'un minimum de réalisme) et les révélations qui s'enchaînent n'arrangent rien.
Petit instant de respiration ensuite avec un épisode intimiste centré sur les relations entre Peter et Betty Brant, sa BFF. Les deux ont l'habitude de faire des soirées ciné mais Peter est en ce moment trop occupé par son boulot chez Horizon et son rôle au sein des Avengers et des FF. Alors Betty se décide à aller au cinéma toutes seule et se fait agresser. Peter se met alors en mode full berserk (Slott était à deux doigts de nous refaire Back in Black) mais sa tante May l'appelle pour lui rappeler que le plus important, c'est d'être là pour les gens. Un épisode qui aurait pu être touchant si comme d'hab, l'écriture n'était pas aussi simpliste et didactique. De toute façon, chaque fois qu'il essaie de faire dans l'émotion, Slott est pataud. Seul la séquence dans laquelle Tante May annonce son déménagement fonctionne à peu près. Le reste, soit de vagues prologues à Spider-Island, laissent craindre le pire pour cet évent qui pue déjà l'idée foireuse. Non, vraiment, je ne comprends toujours pas comment on peut considérer le run de Slott comme essentiel sur le personnage.