Un second tome qui lance la série sur une meilleure dynamique. Les personnages prennent de l'ampleur, notamment Kim à travers sa quête dans le désert. Transition pour le personnage qui à partir de ce moment commencera sa transformation pour devenir cette djinn que le titre nous vend, mais également sorte de transition temporelle qui la transport dans un vestige du passé les anciens usages ont encore cours.
La double narration continue et la plupart des scènes se répètent, mettant ainsi en écho l'initiation de Kim et celle de l'épouse Nelson en 1912. Le procédé est mis en avant astucieusement et se trouve correctement gérer pour l'instant. Au-delà des plaisirs du harem pour certains, des supplices pour d'autres, la BD gagne en intérêt avec des relations qui se développent. Dans le passé, Nelson doit faire face à l'abandon de sa femme, dans le présent Kim tente de poursuivre son idylle quand bien même elle rentre dans un lieu où l'amour n'a pas sa place.
Au niveau du dessin, on reste dans la même veine que le premier tome. C'est agréable, l'atmosphère marche correctement, les scènes dans le désert étaient vraiment biens mais pour le reste ça s'oublie tout de même.