L'arc le plus culte de Percevan prend ici son départ. On renoue avec les éléments du diptyque introductif et la magie noire plus ou moins laissée de côté depuis le troisième tome, tout en s'appuyant sur ce qui avait été mis en place au tome 4. Toute la série mène à cette trilogie incroyable qui va pousser les limites de l'épique et du tragique dans une guerre magique sans commune mesure. Si l'aspect pittoresque du début d'album fait sourire (mon dieu que ces deux méchants sont drôles!), à mesure que l'inéluctable se rapproche, la tension monte avant une conclusion brise-cœur.