"L'Amérique, je veux l'avoir et je l'aurai"
Cher toi,
Les Enfants de l'envie, c'était bien.
Il y a la quête du père, la question de l'image paternelle qu'on fantasme. Le héros, peintre obsédé par l'Amérique et enlisé dans un célibat confortable, cherche sa place après des déconvenues parisiennes et artistiques. Il retourne vivre chez sa mère, dans une petite ville de Picardie, Laon. C'est la déconfiture. Rien n'a changé, surtout pas son copain d'enfance agoraphobe. Surtout pas cette relation étrange que les habitants entretiennent avec les américains. Des histoires d'amour transatlantiques, la ville peut en raconter des dizaines. Mais le héros voudrait certainement déjà écouter celle de ses parents.
Le dessin est superbe, vraiment. Ce minimalisme riche et enlevé, comme un morceau de swing, est réjouissant.
Les Enfants de l'envie, c'était bien.
En bref, si tu veux lire un truc sur Laon, l'Amérique et les papas...
Des bisous !
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