Actuellement Apple TV diffuse l’adaptation des Gouttes de Dieu, ce qui m’a décidé à plutôt appréhender le manga original publié en 2008. Ici, le personnage souffrant du trauma ( perte de goût qu’il s’inflige car il n’a pas été à la hauteur des espérances de son père voulant faire de lui son successeur comme négociant en vin) est un homme japonais( alors que les adapteurs ont choisi une femme d’origine française dans la série). Il compense par un don tout aussi exceptionnel, le poussant à accepter le défi testamentaire de son père récemment disparu.Ce que le petit écran expose par l’image et l’intrigue captivante, le manga ( sur un long cours de 44 tomes quand même) force plus l’admiration dès les premières planches par la qualité de son appropriation du monde vinicole, de la transmission de ses fondements à son lecteur en lui proposant même des annexes explicatives pour mieux comprendre les notions les plus techniques du vin. Le travail de documentation est remarquable même s’il faut cerner sans tarder des subtilités sur le tanin, le gustatif pour apprécier l’ensemble. J’ai bien envie de poursuivre la lecture tout en considérant que je suis un « apprenti œnologue » comme tant d’autres lecteurs dans le monde et que je dois m’attacher à saisir l’essentiel sans vouloir comprendre la totalité de l’enseignement de chaque aventure.En tous cas, merci Apple TV de m’avoir teaser le pitch des Gouttes de Dieu pour ensuite retrouver le décorum du manga et sa codification graphique particulière et de me pousser à connaître l’œuvre originale aux richesses manifestes et variées.