les Affranchis dans l'arène

Le postulat pour les deux premiers épisodes était terriblement risqué : une atmosphère mafieuse pour des combats de gladiateurs sur une autre planète (qui n'est pas Sakaar !). Les explications un brin fumeuses suffisaient à l'époque pour faire passer la pilule et voir des gangsters en costume rayé et Thompson laser survoler dans leur Cadillac blindée les arènes où s'affrontent les meilleurs guerriers de l'univers, alimentant des paris enlevés. La Chose se retrouve à devoir se battre (car non seulement les geôliers ont des armes suffisamment puissantes pour le maintenir sous contrôle mais l'en dissuadent aisément en démontrant qu'ils peuvent faire sauter la Terre à tout moment !) pour sa vie tout en cherchant à gagner du temps - si ça se trouve, Reed trouvera encore une idée lumineuse qui lui permettra de remonter jusqu'à lui...
Allez, c'est assez rigolo mais les pugilats manquent terriblement d'ampleur et la conclusion tombe à lat. L'album a toutefois le mérite de proposer deux autres aventures distinctes (une énième tentative des Terrifics de s'en prendre aux FF et un projet d'attentat à l'ONU monté par un personnage curieux) ce qui lui confère une densité inédite et permet de voir enfin à l'oeuvre l'ineffable Agatha Harkness (la mystérieuse gouvernante du petit Franklin Richards).