Un tome particulièrement sombre et oppressant. On sent vraiment que l’histoire a tenu à cœur aux auteurs, qu’ils voulaient vraiment transmettre quelque chose. Le totalitarisme et le contrôle des masses est un sujet récurrent dans la SF, et s’associent souvent avec de la dystopie. Et ce tome ne déroge pas à la règle, d’où cette ambiance lourde et très pesante, presque sans espoir. Plus encore qu’auparavant, on sent également le lien profond qui unie Valérian et Laureline, et comment chacun est attaché à l’autre. L’intrigue elle-même sera très bien rythmé, réussissant à garder son mystère jusqu’au bout, et même si le final sera à la fois glaçant de par son impact (avec ces très grandes planches qui marquent l’esprit), on pourra presque regrette qu’il n’arrive trop vite. La dernière planche sera d’ailleurs une conclusion parfaite à ce récit, toujours dans son contexte dystopique.
Un tome très intéressant et bien rythmé. Son ton, plutôt différent des précédents, en fera un épisode vraiment particulier.