Qu'est ce que c'est dur de se projeter dans une critique d'une oeuvre qu'on note 7/10...
Impossible d'être dithyrambique il ne faut n'y trop encenser n'y trop détruire pour ses défauts l'oeuvre.
Mais tant pis j'ai des principes sur SC: "si une oeuvre n'a pas de critique, il faut lui en faire une"
Ça parle de quoi ?
Mort Linden est un braqueur de banques très vantard et bourrin qui va crasher son vaisseau sur une planète habitée d'êtres intelligents mais primitifs, il devra s’intégrer aux différents peuples de cette planète pour en apprendre plus sur leurs légendes qui parlent d'être divin dont la technologie lui permettrai de repartir chez lui.
Le scénario:
Ça casse pas trois pattes à un canard la fin est assez prévisible et même si vous ne devinez pas ça ne vous fera pas tomber de votre chaise. Au début du tome trois, on nous montre les premiers dessins de l'univers de Mort Linden qui on servit d'inspiration au scénario et presque toutes les espèces étaient déjà là. Vu le scénario, je parie que le scénariste s'est contenté de créer les croyances et modes de vie de chaque espèces et qu'il a ensuite catapulté son bourrin de l'espace dans le tas il a lié les différentes croyances des peuples pour arriver à son twist de fin et le tour était joué. Attention je ne dis pas que c'est mauvais simplement que c'est simple. En tout, nous rencontrerons 3 peuples principaux différents et j'ai trouvé ça très astucieux que les premiers soient des simili-humains, les deuxièmes des simili-gorilles et les derniers des simili-dinosaures.
Le dessin:
C'est le principal intérêt de l'album pour moi. Niveau chara-design ça dépote, et les décors ne sont pas en reste et sont très variés (villages, jungles, montagnes enneigés, marais).
Le découpage:
Pour le coup c'est la que ça pêche un peu c'est pas catastrophique comme rouge de chine mais c'est pas transcendant du tout. Il va falloir faire un petit effort d'imagination entre les cases et les scènes d'actions ne sont pas super fluide.
Un dernier petit bémol pour moi:
Je sais bien que le porno ou l'érotisme étaient moins accessible en 1999 et que ça fait plaisir aux ados d'avoir des loches dans sa BD mais qu'est ce que je trouve ça beauf aujourd'hui...
Après c'est assez bien amené pour ne pas paraître gratuit mais rien n'y fait j'aime vraiment pas ça.
J'arrive pas à me retirer de la tête que les auteurs sont deux geeks barbu qui essayent de me faire bander. Ça me fait le même effet que Buffalo Bill qui cache son sexe entre ses cuisses dans le silence des agneaux.
Conclusion:
Si vous aimez déjà les BD de ce type genre (Rouge de Chine, Anita Bomba, Xoco, Allande)
Lisez Mort Linden c'est vraiment pas la pire bien au contraire.