Badass Lanfeust

Enfin un album qui mérite vraiment d'être lu dans ce cycle, pas que les deux précédents étaient mauvais mais Arleston retrouve son vrai niveau avec celui-ci.

Tout d'abord, il embrasse l'aspect sf avec cette planète intéressante, empruntant des aspects à Dune ou Tatooine. On aura ainsi quelques concepts qui valent le coup, surtout car ils amènent des bons moments (je vais y revenir)

Niveau humour, le scénariste retrouve du poil de la bête avec un Hébus chaud bouillant et des petites références certes évidents mais sympathiques à mon sens (là où le tome 4 se montrera juste bourrin et moins drôle par exemple). Les personnages n'évoluent pas des masses néanmoins, un petit bémol devant un tome assez riche.

Pour les bons moments de l'album, je pense à cette partie où la folie empare la caravane, laissant deux héros face une horde déchaînée (dont leurs amis). La trahison menant à la situation est efficace et la séquence en elle-même ramène de l'action dans une partie descriptive. On retrouve vraiment un Lanfeust aventurier, capable de pourfendre de sa lame tous ceux qui se placeront sur le chemin. Idem dans l'océan de sable, Lanfeust assure en héros pour embrocher les monstres baleines.

Et cette fin, ô funérailles cette fin! Lanfeust retrouve son pouvoir absolu, contrôle la crypte tonique et fait face à son pire ennemi. Thanos sait transcender le héros en lui, adieu l'adolescent naïf, face à sa némésis c'est le sauveur de l'univers qui agit. Alors que le bataille fait rage, notre héros tente une solution de dernier recours pour protéger la résistance: les conséquences en seront désastreuses mais l'action en elle-même montre un déploiement de puissance inouïe. Alors quand badass Lanfeust est aux manettes, j'approuve l'aventure version Arleston.