Tout le monde connait évidemment l'origine du nom des Schtroumpfs, lorsque lors d'un diner avec Franquin, Peyo ne se souvenant plus du mot "sel" lui demande de lui passer le "schtroumpf". Les petits êtres bleus sont nés. Il faudra attendre pourtant un petit temps avant qu'ils possèdent leur propre BD puisque c'est dans "Johan et Pirlouit" (toujours de Peyo) que les petits Schtroumpfs apparaissent.
Puis arrive les petites histoires pour leur propre compte et la sortie d'un premier album en 1963 reprenant trois histoires: Les Schtroumpfs noirs, Le schtroumpf volant et le voleur de Schtroumpfs.
Dans le premier, c'est la transformation des Schtroumpfs bleus en noirs à cause d'une maladie contagieuse, qui rappelle que cette mouche Bzz fait penser à la Tsé-Tsé. C'est aussi l'occasion de découvrir l'univers merveilleux des Schtroumpfs, ressemblant presque à un village communiste où le peuple travaille mené par un leader qu'est le Grand Schtroumpf. Sauf que ce n'est pas vraiment du communisme, c'est mieux encore. C'est un monde remarquable où l'on travaille pour le plaisir, où l'argent et la politique n'existe pas. Un univers utopiste, touchant et possédant une forme de naïveté (dans le bon sens du terme). Les trois histoires sont drôle et la dernière nous présente même le méchant récurrent de la série Gargamel, accompagné bien sûr de son chat Azraël.
Une BD de jeunesse à ne pas louper, parvenant également à charmer les plus grands. Immanquable.