Ce qu'il faut mettre en avant avec ce manga, c'est d'abord le génie d'un personnage comme Nao Kanzaki. Dans un univers rempli de personnages rusés et calculateurs, la naïveté de Nao permet au lecteur de s'identifier à elle et de ressentir les mêmes émotions qu'elle tout au long de l'histoire.
Mais le grand atout de Liar Games est sans doute la complexité, mais aussi l'intensité, des mindgames. La rivalité entre Akiyama et Yokoya, qui s'étend sur plusieurs arcs, est l'une des meilleures que le monde du manga a à offrir, dans le sens où chacun est l'égal de l'autre et à autant de chances que lui de réussir.
La fin est cependant décevante et bâclée. Sans entrer dans les détails, elle donne l'impression de sortir de nulle part et ruine tous les enjeux de l'histoire, ce qui est dommage car sinon on avait un manga sans défaut majeur