Cette série est un paradoxe en soi : plus ça va, plus j'ai l'impression qu'on se rapproche de la fin, mais plus celle-ci est proche, plus j'ai l'impression que Chica Umino pourrait nous raconter les aventures de ses personnages à l'infini, tant elle n'a presque plus à s'embêter d'avoir un fil rouge comme prétexte et tant on prend plaisir à suivre leurs petites histoires.
Néanmoins ce tome a tout de même une thématique et c'est la sortie de la dépression de Kiriyama. Celui qui était un jeune garçon triste et renfermé à changé d'attitude maintenant que sa vie va mieux et cela se ressent dans son jeu au Shogi. C'est ce que raconte le premier arc.
Le deuxième arc est consacré à Akari qui est une tellement bonne cuisinière que le simple fait de donner à manger à des ouvriers se transforme en une fête de quartier. Et le troisième arc parle à la fois de Shimada et des regrets de son passé tout en parlant de la vie dans son cercle d'étude, et encore une fois de la façon dont les autres joueurs semblent percevoir les changements dans la vie de Kiriyama.
A la fin du volume Chica Umino dit vite fait que la série va entrer dans sa phase finale. J'ai à la fois hâte de lire ça, tout en ayant déjà un pincement au coeur en me disant que cela pourrait se finir.