Une oeuvre dont l'ambiance n'est pas assez travaillée

Les dessins de Andy Kubert son toujours au même niveau, nets propres et précis. Les peintures de Richard Isanove donnent un ton vieillot à cette œuvre, dans le même genre que celles utilisées pour Wolverine les Origines.
Pour le scénario, on pourrait penser que c'est une banale transposition de l'univers Marvel en 1602, et c'est effectivement plutôt le cas. Certains événements de l'époque sont bien utilisés pour incorporer des héros actuels tels que les X-men avec l'inquisition qui persécute les mutants. Cependant je ne sens pas tant que ça l'ambiance dans ce tome, je trouvais certains changement de scène mal venus, mal amenés. L'histoire de cette œuvre tourne autour d'une fin du monde annoncée, mais on ne sent pas cet esprit de peur autour de nos protagonistes, c'est aussi une histoire tournée sur l'espionnage et la trahison, cette ambiance ci non plus ne se fait pas sentir. Ce qui fait bien qu'au total il n'y a pas tant d'ambiances que ça si ce n'est l'étrange (à comprendre les super héros de l'univers marvel) qui apparaît de partout, on sent plutôt l'ambiance d'un Marvels (de Kurt Busiek et Alex Ross).
Sinon l'histoire quand à elle, de quoi parle-t-elle? Pour moi elle parle de la naissance de l'Amérique de sa naissance de l'espoir que celle-ci apporte par rapport à une Europe mourante, et aussi du fait que celle-ci ne doit pas perdre de vue ses valeurs (celles que l'on connaît, celles portées par l'étendard Captain America).

Dans ce tome on a donc une relecture de l'univers Marvel, mais je trouve au final que pour l'ambiance il y a des tomes qui réussissent mieux à mettre en scène des ambiances tels X-Men Noir. Ce qui fait que ce tome rarement épique n'émerveille pas tant que ça par son scénario ni par son message, pour le dessin c'est du Andy Kubert c'est donc propre et beau.