A la vie, A la mort
Un récit de Spider-Man que Millar voulait probablement marquant. Un peu à la même époque que son run sur Wolverine avec Ennemie d'Etat, également en 12 numéros mais moins réussi. En même temps, il...
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le 4 mars 2017
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Comics de Mark Millar, Terry Dodson et Frank Cho (2012)
Un récit de Spider-Man que Millar voulait probablement marquant. Un peu à la même époque que son run sur Wolverine avec Ennemie d'Etat, également en 12 numéros mais moins réussi. En même temps, il était plus facile de marquer les esprits sur le personnage de Wolverine qui n'avait pas non plu eu foule de bons récits au XX siècle.
Si le début n'est pas trop mal avec un élément perturbateur qui en vaut un autre, des premiers combats qui se laissent lire et une sorte de complot mystère qui intrigue à la manière de "Daredevil sous l’aile du diable", la bonne impulsion de départ retombe vite et le tout devient très quelconque.
Dans les bonnes choses à retenir? C'est assez minime, car les bonnes idées sont surtout des redites comme la Chatte Noire qui a vraiment un rôle équivalent à Natascha dans "Sous l'aile du Diable" (l'ancienne amante qui l'aide et lui sauve la mise alors même que le héros est avec une autre), la mise à prix de l'identité secrète de Spidey par Jameson ou encore la scène à la fin du pont qui est un hommage à la mort de Gwen - bien que me ramenant davantage au film de Sam Raimi. Dans les mauvaises à oublier? Un Venom qui sert juste à la déco, une réécriture bidon de l'histoire des super-vilains, un sous-plot ridicule et tellement cliché vis à vis du Vautour.
La toute dernière page avec la lettre du bouffon aurait pu sonner juste si elle avait conclu une grande saga opposant Spidey à Norman, un Killing Joke de l'Araignée. Comme ce n'est pas le cas, on y voit simplement l'ambition excessive d'un Millar qui n'aura pas été à la hauteur de son propre projet.
Au dessin, c'est très typé début 2000 avec toutes les filles canons, mais c'est tellement artificiel qu'on ne tombe pas sous la charme. La colo et la démesure du style dans les combats amènent aussi un sentiment de dessin inutilement surchargé au milieu des explosions et des rafales d'énergie, alors même que le New York dépeint est assez pauvre graphiquement. En soit sans être intrasèquement moche, je trouve le tout déplaisant à regarder à la longue.
A l'arrivée, on a une histoire comme une autre de Spider-Man, ni plus ni moins, avec un Millar qui se retient pour une fois et ne tombe pas dans le trash et le vulgaire, juste dans le banal.
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Voyage à travers le 9ème art (2017)
Créée
le 4 mars 2017
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