Le Huitième tome de nos deux amies les hippies liliputiennes s'ouvre sur des planches de toutes beauté racontant la visite d'Hakumei et Mikochi dans une ville avec de nombreux détails.
C'est assez rigolo parce que celles-ci sont perdues dans le décors et dans ce volume, elles occupent une place secondaire. En effet les différents chapitres sont consacrés à des personnages secondaires : Sen croise un enfant perdu et tente de le ramener à ses parents, la petite insecte devient fan de Konju, les belettes font du shopping pour s'acheter de nouveaux vêtements, etc...
À cela s'ajoute encore plus qu'avant une plongée dans l'ordinaire : des achats, des petites balades, des histoires de pipe à réparer et de thé à aller chercher. On dirait que l'auteur s'attache à aller jusqu'au bout du côté "tranche de vie" au point de chercher les péripéties les moins extraordinaires possible... mais ça fonctionne. Le tome s'achève même sur Hakumei qui s'ennuie, et pourtant c'est toujours charmant.
Je me demande comment ils font.