Ça faisait un moment que j'attendais de lire Mister Miracle, étant devenu un nouveau fan de Tom King après lectures de ses œuvres indépendantes.
Et pour commencer, un prologue qui aurait pu se suffire à lui-même et qui m'a hypé d'une façon que j'adore. Un peu comme lorsqu'à la première bouchée de son plat on fond littéralement en se disant "ouaaw je vais me régaler"
Oui sauf que là, ça ne c'est pas exactement passé de la sorte. Pas que la mayonnaise ait tournée, loin de là, mais fort de mes lectures passées de Tom King je pensais vraiment adhérer à 100% à cet ouvrage.
Bon, ça n'a donc pas été tout à fait le cas, n'ayant jamais réussi à accrocher avec la narration en mode spectacle du genre "mais que va-t-il se passer dans ce nouvel épisode, comment va s'en sortir notre héros?" On retrouve ça à chaque début de chapitre, ce qui a fini par me lasser.
Heureusement que la force scénaristique de Tom King mêlée aux dessins très caractéristiques de Mitch Gerads ont relevé la sauce (mayonnaise). Ils ont d'ailleurs tout deux reçu un prix Eisner pour ces aspects. L'œuvre a aussi reçu le prix Eisner de la meilleure série limitée en 2019.
Au final, j'ai pas mal hésité un peu au moment de faire cette revue de Mister Miracle parce que mon ressenti a été mitigé. Les aspects m'ayant dérangé ont un peu gâché tout ce qui est vraiment fort dans ce livre : son aspect introspectif presque philosophique, les dialogues percutants, l'exploration de la parentalité (dans un comics de super héros, chapeau), et la complexité des relations amoureuses.
Vraiment dommage que la mayonnaise n'ait pas prise (j'arrête avec cette image promis!) parce que ce comics a vraiment beaucoup d'atouts. Mon 8 est en vérité un 7,5, qui aurait pu être un 9 (le fameux neuf mayo) dans d'autres conditions. Il mérite sûrement une seconde lecture dans quelques temps !
Bon je ne vais pas me laisser abattre pour autant et c'est avec The Human Target que je me remettrai rapidement en selle avec Tom King 🎯