Tous les clichés du Shonen en une dizaine de tomes !

Le postulat de base est que le notre monde est de lumière, et donc, qu'il existe son exacte opposé d'ombre, lequel est en train de déborder sur le premier. Se sera donc à Akira de sauver le monde.

Après avoir fini ce manga je peux vous le résumer comme une centaine d'autres :

Un étudiant rencontre un personnage étrange qui deviendra son mentor et lui donnera des pouvoirs.
Ce dernier ne lui donnera qu'un objectif vague pour lequel le héro devra combattre contre des monstres méchants et des gens méchants.
Cet étudiant sera rejoint par ses camarades de classe pour combattre chacun son sous méchant pour faire croire qu'ils sont forts, et parmi eux, il y en a au moins un qui sert a rien.
Le héro va tour à tour croire/douter/croire/douter de son mentor, jusqu’à ce qu'il lui révèle tout le tableau et donne l'objectif final (qui comprend bien sûr de sauver le monde)
Ensemble ils avancent vers le boss final en combattant des méchants qui deviennent gentils.
Ils vainquent le boss qui en fait n'était pas méchant.
Enfin le héro 1v1 le true last boss que personne ne voyait venir(si ?).
Tout fini bien car seul un personnage inutile est mort en accomplissant son devoir.

Donc maintenant que la structure de plus de 50% des shonens est spoilé, venant en aux gros défauts de celui-ci en particulier.

Déjà on passe la moitié du temps à nous expliquer les mécanismes liés au postulat de base. Si ce n'est pas aussi lourd que ça en à l'air, ça empêche le scénario et l'action d'avancer, on fini le manga avec moins d'une poignée de scènes marquantes.
De plus, expliquer des phénomènes nous pousses à chercher les failles dans ces explications, et il y en a pleins.
Au final, on a l'impression que le scénario essaye de se justifier plus que de s'approfondir.

Ensuite les personnages, s'ils sont tous bien développés(1 point sur 3). Le personnage de Kengo est lui totalement inutile, alors que l'histoire essaye de lui donner de l'importance.
Plus le scénario avance, plus il lui accorde de potentiel, et de promesses, et pourtant il ne réalise jamais rien.

Finalement les combats, frustration absolue de ne pas voir un seul combat avec un semblant d'épique.
Les gentils passent leurs temps à demander des combats "à la loyal", puis ils tabassent avec difficultés UN méchant en étant DEUX (ou trois...).
Sans parler des déroulements des combats qui sont convenus à l’extrême.

Ceci est d'autant plus frustrant que le dessin (1 point sur 3) montre de très bon effets de feu/foudre/glace/particule, et le reste du temps s'adapte très bien à l'ambiance (tantôt mignon, tantôt sérieux, bon charadesign,1 point sur 3).
Hélas malgré cette maitrise du dessin, les combats sont souvent brouillons et on a du mal à comprendre l'enchainement des actions.

En conclusion, Monochrome Factor reste très fidèle aux clichés du Shonen sans apporter la satisfaction qui vient avec. Plus on avance et plus on voit les choses venir de loin. Il s'enfonce en voulant être cohérent. Ne peut pas être reconnus pour ces combats, mais ne s’étend dans aucun autre domaine.
Et fini par devenir frustrant en amenant aucune audace.