"Un jour, j'ai divorcé au Mexique"

Ici s'achève le diptyque sur la drogue. Je relis cet album des années après l'avoir découvert et force est de constater que j'e m'en rappelais presque intégralement. Ses premières pages, s'ouvrant sur un champs de coca, marquent de par la tonalité des couleurs. Un rouge chaud, baignant d'un coucher de soleil les planches, tandis qu'un assassinat de sang froid a lieu.

La suite reste du pur IR$. Beaucoup d'actions, des trahisons, des courses poursuites. Dont la finale qui amène un retournement de situation imprévue, et les révélations très théâtrales sur l’identité de l'homme qui se tient derrière Ricks depuis le début de cette histoire. L'homme de main, Raphael, a aussi grave la classe, en mode gangster à la Scarface.

Enfin, comme de coutume, Gloria continue d’amener une force énorme à la BD. C'est LA particularité d'IR$ et ce qui rend l'oeuvre bien plus originale et puissante qu'un sympathique Largo Winch. Un héros froid qui appelle dans la nuit chaude mexicaine une femme parfaite et mystérieuse, dont il ne connaît que la voix, nous les yeux et le corps. Après deux diptyques anecdotiques, il est temps de rentrer dans le vif du sujet et de s'intéresser enfin aux liens qui unissent véritablement ces deux amants téléphoniques. Mais ceci est une autre histoire...