Avec leurs grosses banques ils veulent asservir tous les peuples de la planètes aux pieds de leurs montagnes, les réunir en un point tel la tour de Babel : un mont au dessus de tous les autres, refaire l'Olympe par la sueur de tous les ouvriers possibles pour en faire un qui resplendira dans tous les cieux de tous les pays.
Mais il faut nous rendre stupide, dociliser notre esprit par un universalisme marchand gentil d'endormissement luttant contre toutes bases artistiques : une espèce de protestantisme culturel.
Le voilà arriver littéralement avec l'antéchrist, le fils du diable pour métisser la femme émancipée des enfants de lumière pour les bureaux ternes de l'éternité et torturer sans fin l'homme relégué à un simple animal de compagnie sans caractère, à la limite d'une espèce de dépression chronique.
Agitant constamment les sensations nerveuses féminines et la patience masculine, il se jouera de tout le monde et tout le monde se soumettra consentement tellement tout cela se sera répandu et forcément accepté par tous : si c'est partout c'est forcément que c'est bien, non ?
Usant du libéralisme européen de la révolution industriel, un lissage stylistique mais suffisant par un univers assez typé pour être reconnaissable et accrocheur, par l'épuration maximum des traits et les couleurs vives, attirant jusqu'à la personne la moins capables cognitivement.
Universellement consommable sans effort, prôner la disparition de soi la plus directe comme apogée de la création humaine, ainsi les gens se rueront d'eux-mêmes au plus bas pour ramasser ce que eux jetteront du haut de la montagne ou s'entasse leur propre bien intrinsèque légué contre le mal le plus pur : toujours plus séduisant pour les gens que l'on traite comme des verres de terre, les hauteurs de l'esprit humain les faisant trop peur car trop transformantes et imprévisibles pour les gens sans yeux.