Et c'est ainsi que se termine les aventures de Yako et de Neuro, placées sous le signe de l'émotion. Je savais que cet auteur était doué puisque j'ai lu son oeuvre suivante, Assassination Classroom, et son premier manga montre un mangaka qui sait construire ses histoires et qui aiment profondément ses personnages.
Il est sincèrement rare de voir autant de volonté à ne jamais faire disparaitre les personnages, signes de l'expérience accumulée de ses personnages principaux. Combien de fois je m'étais dit que ce personnage ou encore celui là n'étaient que des individus de passage. Grossière erreur. Chacun était important, chacun a fait avancer Yako et Neuro main dans la main.
Jamais dans le pathos, ce dernier est le point d'orgue de la construction de deux magnifiques entités qui se complètent parfaitement. Merci à l'auteur d'avoir créer Neuro, Yako, l'inspecteur, Godai, Sai, Aya, le professeur, la famille Honjou, les frères mafieux et j'en passe. Ce fut un réel plaisir de les voir grandir ensemble et interagir. La couverture parle d'elle-même. Ca y'est Yako et Neuro sont sur un pied d'égalité, maintenant il ne leur reste plus qu'à avancer.
Mais ça c'est une autre histoire, qui n'a pas besoin d'être racontée.