Too many colors in the wonderful Neverwhere's world...
L'excellent roman de Neil Gaiman est ici plutôt bien adapté, du moins en ce qui concerne sa trame et si on excepte quelques jolies coquilles... L'histoire reste très compréhensible et éclaire peut-être même certains points un peu obscurs du bouquin.
MAIS personnellement, je n'adhère pas du tout au style graphique du dessinateur, qui malgré un travail précis et très lisible, fournit un contenu à mille lieues de ce que j'ai pu imaginer en lisant "Neverwhere".
Débordant de couleurs agressives, avec des designs de personnages fort étranges (Vandemar, c'est un Elvis géant, sérieux ?), Gleen Fabry donne au récit une dimension presque psychédélique, limite sous acide, qui atténue malheureusement beaucoup l'ambiance du récit.
Maintenant, je sais que lorsque je relirai Neverwhere (le roman), j'aurai toujours à l'esprit l'horrible costume vert et rouge de Porte ainsi que d'autres fantaisies du même genre.
Et rien que pour ça, j'ai proprement envie de découper les mains des deux auteurs.