On a vraiment un TPB qui vaut de l'or pour un lecteur des x-men. Certes, ma note peut paraître un peu excessive pour les autres, mais j'ai tellement pris mon pied. En outre, il y a vraiment des qualités indéniables et en particulier sur les deux derniers épisodes du tome, bien qu'il faille séparer le 33 qui se trouve en-dehors de l'arc. Reprenons depuis le début...
L'arc "Nimrod" c'est à mes yeux l'aboutissement de la reprise de New X-Men par Kyle & Yost, l'apothéose de leur run, de leur projet originel quand ils ont décidé de prendre en main cette série à la dérive et de la revigorer en profitant de l'ère de crise qui suit House of M. Depuis 8 épisodes, la nouvelle génération se fait décimer par dizaines. Les étudiants tombent les uns après les autres sans laisser le temps aux larmes des survivants de sécher. L'un des principaux responsable de ce carnage n'est nul autre que le révérend Stryker, fondateur des purificateurs. Ce fanatique religieux a fini par mourir mais ses machinations sont loin de l’accompagner dans la tombe.
En particulier, la sentinelle futuriste Nimrod, arme qu'il utilisait pour visionner le futur, est désormais lâchée dans la nature. Et sa programmation va tôt ou tard la pousser à détruire les mutants rescapés.
L'arc commence sur l'ancienne base de Stryker, devenue scène de crime où repose le corps du défunt Icarius. Avant de périr, l'ancien étudiant x à écrit un mot avec son sang, un fragment de mot. "Nimr". Rapidement, Prodigy arrive à une conclusion logique en cumulant les indices. Mais Cyclope refuse de l'écouter et part pour le Wakanda au mariage de Tornade. Aussi, lorsque Forge appelle à l'aide Westchester, pris en otage par Nimrod qui lui demande de le réparer sous la menace, seuls les New X-Men peuvent venir à son secours, et par la même prendre leur revanche.
C'est un pitch simple mais qui gagne en consistance grâce au bagage psychologique récent qui accompagne les héros au début de cet arc. Et surtout, la mécanique qui mène à la confrontation avec Nimrod est vraiment bien huilée, permettant de de faire le point sur tous les personnages et de prendre la mesure de cette équipe, plus soudée que jamais après leur baptême de feu contre Stryker, mais aussi brisée. Dust a perdu un ami des plus proches, Elexir a sombré dans la folie suite à son impulsion meurtrière...
Si l'évasion de l'institut au nez et à la barbe de l'O*N*E est intéressante avec un joli couple Surge / Prodigy, c'est avec l'épisode 31 de près de 40 pages que l'arc s'offre des scènes mémorables. 40 pages du bonheur... ma critique est déjà hypra longue mais putain c'était génial. Avec un Paco Medina qui enfin montre qu'il sait dessiner et fait tout péter avec un graphisme flamboyant. Un épisode mythique où tous les héros sont géniaux, dans un duel épique au possible. Et après il y a Hellion qui se la joue Neo dans Matrix II. Génial...
All the killing... all the death. We have to stop it, It has to end here No Matter What it takes
Finalement je parlerai du 33 dans ma critique du tome suivant, celle-ci est déjà hypra longue.