OMAGAD !!!
Petite déception pour ce tome... Ce qui fait le charme de la série Jour J, c'est la relation entre la petite histoire et la grande, comment un événement à basculé et une uchronie a pu se développer...
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le 16 oct. 2013
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BD franco-belge de Fred Duval, Jean-Pierre Pécau, Frédéric Blanchard (Fred Blanchard) et Milorad Vicanović-Maza (Maza) (2013)
Au-dessus de la Manche, une traînée de feu: c’est l’avion du commandant Saint-Exupéry qui tombe en flammes et, avec lui, les espoirs d’un apaisement entre l’État français de Doriot et la Grande-Bretagne. Ainsi commence Oméga, la dernière livraison de la série de bande dessinées uchroniques « Jour J ».
Uchronie, car cette France fasciste que décrit la BD n’est pas née de l’humiliation de 1940, mais du coup d’État de février 1934. Des fascistes qui n’aiment pas trop la concurrence et qui rasent Stuttgart aux bombes incendiaires pour répondre à la réoccupation de la Ruhr.
De toute la série, cette uchronie-ci est une des plus crédibles. Jean-Pierre Pécau, qui est aux manettes depuis le début de la série (avec Fred Duval), connaît son histoire (et son Histoire) et crée une France qui n’a pas grand-chose à envier aux grandes puissances fascistes de l’époque et qui laisse l’Angleterre comme dernière démocratie du Vieux Continent.
L’histoire suit un certain Léo Berger, pilote de chasse français qui cherche à venger son ami Antoine de Saint-Exupéry et qui va bientôt découvrir que la version officielle n’est pas tout à fait conforme à la réalité. Il va alors devoir affronter « Oméga », la police politique française.
Il y a beaucoup d’action dans ce volume: ça court pas mal, ça explose beaucoup; il y a aussi beaucoup d’avions, ce qui me fait penser que Jean-Pierre Pécau et moi avons beaucoup de points communs (lire: petites manies). Pour une fois, les prototypes bizarres ne sont pas allemands, mais roumains, avec l’apparition de Henri Coandă.
En parlant d’avions, les dessins de Maza – également illustrateur de la série Wunderwaffen – sont un peu brouillons pour les personnages, mais très bien finis pour les machines et le décor. Ils sont somme toute bien adaptés au ton et à la narration.
Oméga est encore une livraison que j’ai trouvée bonne, voire excellente. Probablement parce que l’on est pas dans le domaine d’une uchronie très décalée (ou « ASB », comme on dit sur le forum Althistory) et que l’histoire en elle-même a un entrain certain et une justification qui tient la route.
Créée
le 27 avr. 2015
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