Sans spoils
Comme le titre l'indique, je vais donner un avis non pas sur ce dernier volet mais sur l'ensemble.
J'ai été baladé par plusieurs sentiments: le début est fracassant, ça nous saute en pleine face, sans retenue. En gros ça s'impose et ça se veut rempli de promesses.
Sauf qu'avec un début comme ça, les attentes sont là et deviennent peut-être un peu hautes.
En fait le truc c'est que par moments, l'oeuvre devient beaucoup trop bavarde pour rien.
Je ne veux pas que de l'action irrévérencieuse non stop, mais l'oeuvre est parfois un peu trop haché par: moments chocs/moments de calmes/flashbacks ect.
C'est la structure qui est peut-être pas assez à la hauteur et de l'envergure de ce que propose The Boys
Après avoir dit tout ça, ça vaut le coup d’œil, clairement! Le parti pris où les héros sont corrompus à la moelle est rafraîchissant, et nos protagonistes n'en sont pas moins des saints pour autant.
Visuellement il y a des pages qui va vous marquer, et pour un comic book ça tombe bien.
Car oui il est bon de rappeler que dans un comic book le visuel est tout aussi important que l'histoire.
Il est clair cependant que une adaptation en série serait énorme: si c'est fait sans retenu, que ça condense pas mal de passages, et qu'on a Simon Pegg en Hughie, on peut avoir droit à un truc énorme.
Et il y a des chances: Preacher va bientôt apparaître sur nos petits écrans, et si ça marche bien on peut esperer que certains networks (ou le même, AMC) peut se pencher sur The Boys qui a le même papa (Garth Ennis).
Bref, The Boys c'est sanglant, violent parfois à l'outrance, à l'excès mais c'est ça qu'est bon.