Le meilleur des quatre tomes, ce qui n'est pas un grand exploit. En vérité, il a juste suffi que Bendis fasse ce qu'on lui demandait depuis le début : qu'il arrête de brasser du vide et raconte une histoire, et qu'il explique le retour des héros du cancerverse.
Graphiquement, sur les tie-ins d'Original Sins, c'est un style passe-partout, pas aussi savoureux que du Sara Pichelli sur les premiers tomes (et le procès de Jean Grey), mais qui évite le carnage graphique de Bradshaw au troisième.
Bendis raconte la virée du Cancerverse. Ce n'est pas impressionnant mais l'ensemble marche plutôt. Certes, les personnages de Thanos, Nova et Drax n'atteignent pas les sommets qu'ils avaient connu avec Abnett (et encore je n'ai pas tout lu de son run cosmique), mais ils restent plus convaincants que dans ce que Bendis nous montrer auparavant. Et Gamora se voit bien exploiter.
On a ensuite l'arc sur la planète de Venom. J'y découvre un Valerio Schiti qui fait des trucs sympas (sa Kitty, son mixte réussi entre Venom et Groot...). Et puis au niveau continuité, cette aventure a le mérite de livrer des explications intéressantes sur ce parasite alien qui hante la vie du tisseur depuis des années.