Je retente du Green Lantern. Et cette fois par une genèse... et pas n'importe laquelle vu qu'en l’occurrence Geoff Johns lui-même s'y colle. Comme pour sa version des origines secrètes de Superman, sa présentation du héros est admirable, tout en livrant une bonne histoire au passage. L'oeuvre avait néanmoins l'avantage de me narrer une origin story que je n'avais jamais lue auparavant.
Beaucoup d'éléments ridicules repris plus tard par le film sont ici présenté avec intelligence, et la pilule passe beaucoup mieux pour la mythologie du héros émeraude comme en ce qui concerne la barrière de la couleur jaune. Par ailleurs, les personnages sont vraiment développés. En premier lieu, le cheminement psychologique du héros, qui notamment à travers ses drames familiaux, va avancer dans sa vie et sortir grandi du tome. L'aspect pilote comme vie professionnelle est passionnant, et apporte un vrai plus au héros quand on compare par exemple au job de journaliste de Sup. Son prédécesseur a lui aussi une caractérisation importante et ne sert pas juste à transmettre l'anneau. Sinistro assure évidemment bien que j'ai eu du mal à percevoir les scènes où lui et Hal sont censés se rapprocher de la même manière que la narration nous l'indique. Enfin, la fille de service a le mérite d'être beaucoup plus intéressante qu'un love interrest, avec un vrai développement et un lien atypique avec le héros.
Un tome tout ce qu'il y a de plus propre, une présentation exemplaire du personnage, donnant sincèrement envie de découvrir d'autres aventures du héros vertophile (#j'aimelesnéologismes).