Moins bon que le premier mais suffisamment au niveau pour conserver son sympathique 6/10.
En traversant l'Atlantique et en plongeant dans un Paris atypique, Arleston fait le bon choix, celui d'une série d'exploration qui vise avant tout à rêver d'un monde merveilleux au sens magique du terme. Pour cela, les dessins de Barbucci sont nécessaires, et ce dernier continue d'assurer.
Côté personnage, Arleston les fait évoluer. J'avais peur d'un immobilisme dont le scénariste a le secret mais une fois n'est pas coutume, il semble inspiré. Un trio semble se former plus concrètement avec la danseuse de cabaret qui s'intègre correctement à la dynamique des héros, les pouvoirs de medium de Fourmille sont confirmés et offrent de bonnes situations comiques, Yuri se découvre un talent de manager/négociateur et subit à sa manière les péripéties, sans tomber dans un rôle de spectateur.
Par ailleurs, on tournait autour du pot et Arleston règle (provisoirement à priori) la question du sexe entre nos héros dans une scène ni hilarante ni trop lourde, qui m'a suffisamment inspiré pour le titre de cette critique en tout cas.
Le fil rouge de la série continue d'être les mystérieux Preshauns. Il serait utile d'avancer dans l'histoire globale au tome 3 car autrement l'aspect contemplatif/découverte finira par lasser.