Que de belles vues de Paris ! L’architecture des différents bâtiments haussmanniens rend tellement bien sous les coups de pinceau de Jean-Michel Arroyo. Le choix des couleurs est judicieux. Il pose un voile de mélancolie sur une période révolue, les années 1950. Cette histoire triste a des allures de bandit.
Cette bande dessinée est une autobiographie. La(e) lectrice (eur) suit un jeune provincial qui n’a connu que son Aubrac rural. Antoine fait chemin vers Paris. Son esprit ingénu est confronté à Pigalle, les filles de joie, les femmes tout court. Tout est nouveau pour lui, il est loin de ces hommes qui bavent devant les poitrines nues, il est juste intrigué par cette société paillette, luxure et vie de quartier. Il est d’abord employé comme homme à tout faire pour un cabaret « la lune bleue ».
Ma chronique : https://lesparaversdemillina.com/pigalle-1950-de-pierre-christin-et-jean-michel-arroyo/