Comme dans les deux premiers tomes, le lecteur est un peu submergé par la densité du scénario, le rythme soutenu des évènements, les scènes "osées" ou glaçantes, et les questions restant en suspens. Le dessin parfois "rapide" de Gregory Panaccione reste toujours très intelligible et efficace mais il prend souvent le temps de faire de grands dessins, sur 1 ou 2 pages, qui montrent l'étendue de son talent. L'imagination du scénariste, Giorgio Albertini, est tout à fait fascinante et il résulte de l'ensemble une œuvre très originale, une "comédie dramatique" qui se lit avec beaucoup de plaisir.