Le retour du frère de Dutch, pour un nouveau récit, qui, après New York et la russie, nous emmène en forêt tropicale sur les traces de son frère. Ca sent très fort les années 80, gros muscles, héros badass, punchlines à gogo, alter ego féminin très bien roulé. Toujours pas le grand kif pour moi, aucun des récits avec Schaeffer ne m'a emballé, ça sent justement un peu trop la redite. Les confrontations avec le Predator se font beaucoup en mode "tu m'impressionnes pas du tout", ça jacte à tout va. On préférerait moins de mots et plus de tensions ou de suspense. Ici, nous avons surtout une surenchère sur certes, ce qui faisait les qualités de Predator, mais jusqu'à l'overdose, et sans les qualités de mise en scène de McTiernan ni l'effet de surprise. Le récit nous montre un poil plus de Dutch, sur quelques planches, et entretient le mystère, mais sans le résoudre. 4 tomes plus tard, c'est un peu "tout ça pour ça ?", et l'ouverture vers une énième suite... qui ne viendra que 20 ans après (avec Hunters III) ! Autant vous dire qu'à l'époque, la déception devait être au rendez-vous.