Histoire d'un aller retour
C'est en plongeant dans les œuvres unique du grand Taniguchi qu'on ressent une belle mélancolie et une nostalgie émouvante, bien sûr je vais parler en autre de "Quartier Lointain" mais je ne manquerai pas de faire des références à d'autre œuvres de Taniguchi que j'ai naturellement apprécié
Prenons tout d'abord comme exemple "Le journal de mon père" (1994) et "Quartier Lointain" (1998), on remarque de suite l'importance de la présence du père dans la famille, ce père qui à première vue n'est pas héros mais plus un homme qui comme la plus part des hommes est banal, qui aime sa famille mais qui a des obligations propres à lui-même que nous ne comprenons pas et que nous avons du mal à accepter : ainsi la place de la famille dans la société est très importante et à la moindre secousse tout s'écroule et s'enchaîne incompréhension et culpabilité
Mais il est intéressant de voir que Taniguchi nous présente tout ça avec une réelle poésie que ce soit dans l'écriture ou la beauté des images
A présent focalisons nous plus particulièrement sur "Quartier Lointain" :
C'est avec un stratagème très ingénieux que l'auteur nous fais partagé le passé du personnage principal qui est la fois narrateur intérieur. Cet homme est déchiré entre l'incompréhension qu'il ressent pour son père mais il veut à la fois revivre pleinement ses 14 ans et donc la grande question se pose : que va t'il faire ? et puis ne comptez pas sur moi pour vous annoncer ici les moments croustillant... à vous de voir !
Que ce soit dans "Orme du Caucase" (2002) ou plus récemment "Furari" (2012) nous avons le droit à une magnifique poésie de la société japonaise qu'elle soit passé ou présente
Tout n'est pas rose dans les œuvres de Taniguchi et c'est ce qui nous fait réfléchir sur la société et sur nous même et remercions cet auteur de génie ces moments si particuliers