Alors que je lisais ces deux tomes je pensais mettre à la série une note moyenne sans toutefois en recommander l'achat.
Cependant, la seconde histoire du tome 2 est tellement minable qu'elle donne un goût final amer au reste de la lecture. C'est dommage car fondamentalement cette aventure est très éloigné du thème des autres chapitres.
Cette "série" Wonder Woman fait suite à Infinite Crisis. (Pour ceux qui l'ignorent, une crise dans le jargon DC est un mega crossover qui vient remettre l'univers des super-héros à plat.)
Du coup, sans forcément repartir de 0, l'histoire se concentre surtout sur les origines de Wonder Woman.
Le tome 1 s'attarde sur les origines spirituelles : que signifie vraiment être Wonder Woman ? Pour se faire les auteurs mettent en place l'identité secrète de la belle amazone. Car après tout, si Batman et Superman sont Bruce Wayne et Clark Kent depuis le début, la guerrière grecque n'a jamais eu d'alter ego qui lui permette d'évoluer dans l'anonymat.
Sur le fond c'est intéressant, sur la forme le développement oscille entre pop-corn et nanar. La narration tombe dans la surenchère d'action épique sans que cela soit utile ou profitable au scénario.
Le tome 2 reprend les conclusions du premier pour une aventure liée cette fois aux origines physiques de Diana. On sent que la scénariste fait preuve d'un peu plus de finesse que son prédécesseur. Du coup l'histoire devient franchement plaisante à lire et le récit se tient du début à la fin.
Le seul point noir c'est cette petite histoire (intitulée Les Expatriés) qui a été rajouté en fin de volume. Peut être qu'une suite aurait pu relever le niveau, mais comme nous ne la verrons certainement jamais chez nous, il n'y a pas lieu d'espérer.
En conclusion on a :
- un tome 1 avec une bonne idée mais très moyen dans l'ensemble
- un tome 2 dont la première histoire est très bien (mais qui nécessite la lecture du tome 1) et la 2e inintéressante au possible
Je vous laisse trancher...