Quoi de neuf? Pas grand chose, hélas.
Et voila que pointe la déception. Marion Montaigne, qui avait fait d'une réelle vulgarisation son cheval de bataille, matinée d'humour et de dérision, pêche d'en avoir trop voulu. Elle l'avoue, surement au second degrés, plusieurs fois au long de ses strips. Il faut vendre, il faut racoler. quitte à mettre de coté le fait scientifique. En effet, on peut comprendre que le format d'une BD lui impose un carcan limitatif bien trop lourd. On peut comprendre que, de fait, elle n'ai plus le loisir de s'épancher sur les pourquoi et les comments. On peut comprendre.
Mais voila. Elle ne va plus tellement au bout des questions qu'elle traite, alternant humour sans rapport et digressions. En reste un sentiment d'insatisfaction exalté par l'amour de sa forme narrative et de la lecture de son blog. Si toutes les questions sont dorénavant traitées aussi superficiellement, autant s'attarder uniquement sur ses descriptions de scientifiques débiles car sinon, nous n'apprendrons plus que comment marche le CERN.