Resident Evil : Marhawa Desire par Gatcha
Doug Wright enseigne la biotechnologie dans une université réputée de Singapour. Lorsqu’il reçoit une lettre d’une femme venue de son passé, l’éminent professeur est troublé. Car Mère Gracia est la directrice de la plus importante école privée d’Asie, Marhawa, un établissement à l’écart des villes. Et celle-ci lui fait part d’une menace biologique. Accompagné de son neveu, il part aussitôt, sentant une menace poindre. Sur place, il constate le danger. Une élève zombifiée semble avoir été atteinte par le Virus T, fruit de l’ancienne multinationale Umbrella. Lorsqu’il décide de prévenir Chris Redfield, agent de la BSAA, Gracia l’en empêche. Afin de préserver la réputation de l’école, elle coupe tous les ponts avec l’extérieur…
Alors que la saga se développe déjà depuis de nombreuses années sur de multiples supports, le premier manga officiel arrive seulement aujourd’hui. Produit par Capcom, il propose de nouveaux personnages en n’en reprenant que peu d’existants, ce qui permet de ne pas s’y perdre lorsqu’on ne connait pas l’histoire originale. Hormis Redfleld, Naoki Serizawa (Saru Lock) crée un nouveau héros, le professeur Wright, qui tient la route et s’intègre parfaitement dans l’univers. Bien que ce premier tome serve surtout d’introduction, le mangaka fait avancer rapidement le récit, avec de nombreux mystères et déjà quelques éléments de réponses. Pour l’instant, les zombies sont encore rares et l’aventure pas trop gore, mais le dessin réaliste et très précis est plaisant. L’auteur ne lésine pas sur les décors et ses personnages possèdent tous une identité propre qui les rend facilement reconnaissables. Du beau boulot qui ne demande qu’à être confirmé.
Loin d’être une simple commande mercantile, cette série justifie son existence par un travail soigné.