En voyant la couverture de « Androïdes » j’ai pensé que l’histoire contée ressemblerait à un mélange de « Blade Runner », « Ghost in the Shell » et « Akira » à la sauce européenne mais, une fois la lecture commencée je me suis vite aperçu que je faisais fausse route.
Alors oui, il y a le côté futuriste d’un New York de 2545 et le fait que l’héroïne principale est une inspecteur de police mais la ressemblance s’arrête là. « Androïdes » nous propose une vue post-apocalyptique d’une humanité réduite à sa plus simple expression sans possibilité de reproduction et n’ayant comme seul moyen de faire perdurer son espèce une mystérieuse pilule bleue assurant une santé de fer et l’immortalité. Malheureusement pour eux, tout ceci n’est qu’une illusion.
Avec un scénario signé Jean-Luc Istin (Nirvana, Alice Matheson, World War Wolves, Ys, la légende et des dizaines d’autres séries) on peut s’attendre à une oeuvre précise avec une intrigue qui n’est pas cousue de fil blanc et qui ne laisse que peu de temps morts et c’est exactement ce que « Androïdes » nous offre.
Mais un scénario qui tient le route ne serait rien sans des dessins et des couleurs à son service et c’est justement ce que Hervás Millán avec ses traits précis et Héban pour la coloration nous proposent.
« Androïdes » fut une bonne surprise à la lecture et la série en 4 tomes (avec 4 duos scénariste/dessinateur différents) s’annonce comme très intéressante à lire et une bonne série de science-fiction.
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