Changement de cap...
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le 7 oct. 2018
BD franco-belge de Jean-François Di Giorgio, Cristina Mormile et Frédéric Genêt (2015)
SPOILERS DU TOME 9
A l'issue de l'album précédent, Takeo et son frère Akio avaient vaincu un ennemi de l'empire, et vont dénoncer un traitre, rendant un beau service à l'empereur. Avec la chute du chef de la secte qu'ils traquaient, on se demande quel sera le nouveau but de nos ronins, et l'on nous présente une sorte de budoka poète qui serait la nouvelle némésis de Takeo.
FIN DU SPOILER
Dans ce tome, le graphisme coloré et immersif est toujours au rendez-vous. On le parcourt avec plaisir, et pour moi c'est au moins la moitié de la valeur d'une BD, car on achète un ensemble de planches, pas un roman.
La mise en page est classique et efficace, tout en ayant les habituelles variations selon les péripéties: les fêtes, panoramas et combats apportent des différences bienvenues.
Jusque là, sans fautes.
Pour ce qui est de l'intrigue par contre.... On a un Takeo scandaleusement mou au début, alors qu'il livre tout son art par la suite. L'arc narratif implante de nouveaux personnages: la fille de la couverture, Ririko, et le fameux prodige, le nouvel "ennemi". Et c'est tout.
Quand on referme l'album, la sensation est floue, on ne sait pas trop où l'on va. Il y a trop peu d'éléments d'intrigue, de révélations ou d'enjeux. On a droit à une sorte d'annonce de "fin" de Takeo dans le tome suivant, mais deux choses l'une: soit ce n'est qu'un délire de prédicateur, qui fantasme sur la prochaine mort de Takeo (d'où la "fin" annoncée), et en ce cas cet album fait donc bien office d'inter-saison; soit ce sera réellement le dernier tome (donc l'annonce est plus dans le sens dramatique: on sait où l'on va, mais pas comment), et dans ce cas le manque d'enjeu de cet album présage une fin en eau de boudin.
En somme, un album honnête, agréable à lire, mais qui peine à accrocher pour la suite (peut être à cause du trop grand nombre de passages de personnages bras-cassés).
Créée
le 26 déc. 2015
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