Attention, critique de l'intégralité de la saga INFINITY 8

Dans la grande lignée de ce qu'il avait initié avec Donjon Lewis Trondheim propose avec Infinity 8 une histoire de reboot temporel où chaque bd est dessinée par un auteur différents. En l'occurrence dans celle-ci un vaisseau transportant différentes races d'extra-terrestres (à la manière de Sillage) se retrouve face à une vaste nécropole flottant dans l'espace. Pour l'explorer ceux-ci envoient des agentes avec la possibilité de tout rebooter (jusqu'à 8 fois) si la mission tourne au désastre.

Et c'est effectivement ce qui va arriver lors des 7 scénarios : invasion de zombies, de necrophages, megalo ayant pris le en passant par le retour d'Hitler dans le second episode. Parce que la série lorgne du côté du Pulp : les agentes des 6 premiers épisodes sont de belles jeunes femme, il y a de la baston et ça explore les nombreux clichés des récits de sf

Après on retrouve quand même la patte Trondheim au scénario : des dialogues incisifs, un certain sens de l'humour (ainsi dans le futur, le nazisme à perdu son sens premier et est devenu une philosophie de paix) et une utilisation intéressantes des ficelles de sf. Les situations ne partent pas en cacahuètes gratuitement, il y a toujours des pouvoirs qui semblent inoccent mais qui se révèlent utilisés de manière super pété au final.

Après si l'intrigue globale donne l'impression de stagner voir de se répéter (à vrai dire j'en à lu une partie dans le désordre) elle subit un coup de boost sur les deux derniers tomes. De façon amusante ceux-ci sont assez proche de leur auteur : celui de Boulet ironise pas mal avec les concepts des robots (surtout lorsqu'ils ressemblent aux humains) et celui de Killoffer met en scène une sorte de commandant bedonnant et désabusé qui est littéralement "Killoffer lui même mais dans l'espace." A noter que ce dernier est un joyeux bordel qui réutilise la quasi-totalité des catastrophes et concepts introduit dans les 7 tomes précédent.

Bref le projet est assez réussi et à la hauteur de ses ambitions.

le-mad-dog
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le 20 mai 2021

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