Prologue d’une des meilleures sagas de comics, Sandman Ouverture était un pari osé, mais qui réussit l’exploit de ne pas décevoir. Certes, c’est un cran en-dessous de la série mère, et il peut sonner un peu artificiel dans son intrigue et sa résolution ; mais cela n’en reste pas moins un œuvre de qualité extrêmement riche. On se replonge très rapidement dans l’ambiance si particulière qui fait le charme de cette série, que ce soit dans le ton ou le rythme du récit, tout comme dans les messages transmis. Certains concepts sont introduits, toujours avec cette dose de mystique surnaturel, et pourtant ils sont tous aussi passionnants. Et là aussi, si le risque de les introduire était osé, c’est un franc succès. Les planches sont dans style un peu plus moderne dans l’exécution, mais le coup de crayon reste profondément ancré dans la continuité de l’ensemble, tout comme le jeu des couleurs (fantastique), le lettrage ou bien encore la mise en scène. Un pur régal.
Sandman Ouverture était osé, mais il réussit son œuvre. Neil Gaiman nous emmène pour une nouvelle aventure à la fois dramatique et poétique, et ne déçoit pas son lectorat.